mercredi 25 novembre 2009

le génocide des Tutsis au Rwanda

I- Sa situation géographique
Le Rwanda est un pays de petite taille, entouré de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda, de la Tanzanie et du Burundi. Le Rwanda couvre une superficie de 26 338 km² mais sa densité de population est l'une des plus fortes. Sa capitale, Kigali, se trouve au centre du pays.

II-Son histoire
a) L’histoire des ethnies

Le Rwanda a été peuplé vers le VIIIe siècle avant notre ère par des Batwas ou Twas. Puis, quelques siècles plus tard, les Hutus, un peuple d’agriculteurs, ont cohabité avec les Tutsis, des pasteurs venus du Nord. Ils finissent par partager la même langue bantoue et la même religion. À partir du XVIe siècle, la région s’organisa en royaumes dirigés chacun par un mwami (roi). Dans l'exercice du pouvoir, le mwami ne pouvait gouverner seul, d'où la mise en place de tout un système d'organisation politico-administrative, sociale et économique. Tutsis et Hutus avaient des terres et du bétail, bien que, si le pouvoir restait aux mains d'une aristocratie tutsie, les deux «ethnies» cohabitaient pacifiquement, car durant plusieurs siècles les Tutsis surent bien diriger le pays.
Avant le génocide de 1994, la densité de sa population était l'une des plus fortes d'Afrique. Le taux d'urbanisation était l'un des plus faibles du monde (5 %). Environ 80 % de la population faisait partie de l'ethnie hutue en 1996. Près de 19 % de la population était d'origine tutsie et plus de 0,5 % appartenait au peuple twa. Le Rwanda n'a pas de problèmes concernant ses minorités linguistiques ou religieuses, car ce sont avant tout des problèmes de minorités ethniques.

b) L’histoire du pays
C'est en 1858 que le premier Anglais découvrit la région. En 1890, malgré les réticences du mwami, les Allemands parvinrent à intégrer le Rwanda ainsi que le Burundi. Ces derniers optèrent pour un système d’«administration indirecte».
La véritable influence allemande fut d’avoir introduit l’Église catholique. Dès les années 1930, plus de 90 % des Rwandais seront déjà convertis à la religion catholique.
Après la défaite de l’Allemagne en 1918, sous mandat de la Société des Nations (SDN), la Belgique récupéra le Rwanda et le Burundi qui reprit la politique de «contrôle indirect».
Le gouvernement colonial belge confia à l’Église catholique tout le secteur scolaire et la santé. L'Église catholique favorisa les Tutsis considérés comme les «élites» du pays. Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient les «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les Hutus et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination. Le mythe des «Tutsis évolués» et des «Hutus faits pour obéir» fut méthodiquement véhiculé pendant plusieurs décennies par les missionnaires, les enseignants, les intellectuels et les universitaires, qui accréditèrent cette vision de la société rwandaise jusqu’à la fin des années soixante.
C’est ainsi qu’ils parvinrent en 1931 à destituer le roi actuel. Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands s’identifia davantage aux Hutus et entreprit de former une contre-élite hutue qui s’impliqua dans la politique active.
Les fonctions de chef devinrent héréditaires : les chefs devaient être des Tutsis qui étaient «plus aptes à gérer» le pays. Les jeunes Tutsis pouvaient aller à l’école, tandis que les fils des Hutus n’avaient que la possibilité de devenir agriculteurs comme leurs parents. Puis, les Belges imposèrent la fameuse carte d’identité (1933-1934) avec la mention ethnique Tutsi ou Hutu, ce qui eut pour effet d’accentuer la distinction sociale entre les deux ethnies, laquelle se transformera plus tard en ségrégation «raciale».
Les Tutsis bénéficièrent d’avantages considérables. Les Hutus, eux, furent soumis aux travaux forcés. L’Administration coloniale exigea même que tout propriétaire de dix vaches et plus soit considéré comme un Tutsi, les autres demeurant automatiquement des Hutus. C’est alors que les Tutsis pauvres devinrent des Hutus et que les Hutus riches devinrent des Tutsis. Cette «décision administrative» du colonisateur belge finit par diviser encore davantage la société rwandaise de l’époque : les riches étaient des Tutsis et les pauvres, des Hutus.
Après la Seconde Guerre mondiale, la décolonisation atteignit le Rwanda. L’élite tutsie en vint à souhaiter le départ des Belges. Pour leur part, les Hutus, dénoncèrent la «double colonisation» dont ils avaient été victimes: celle des Tutsis, puis celle des Belges. Se sentant trahis par leur élite tutsie devenue anticolonialiste, le pouvoir colonial et l’Église catholique décidèrent de favoriser les Hutus.
L’Église encouragea la formation d’une élite contestataire hutue et veut amener le remplacement du «pouvoir minoritaire tutsi» par le «pouvoir majoritaire hutu».
En 1959, l’arrivée au pouvoir de Kigeli V, partisante des tutsis, et les élections gagnées par le Parti pour l’émancipation des Hutus, aboutirent à une terrible guerre civile. Les Tutsis furent massacrés par milliers et pourchassés. Plus de 170 000 Tutsis se réfugièrent vers l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et le Zaïre. La prise du pouvoir par les Hutus entraîna l’exode de plus de 200 000 Tutsis vers l’étranger (Ouganda, Tanzanie et Zaïre). En janvier 1961, assurés du soutien de la Belgique, les Hutus proclamèrent la République au début de 1961.

III- Du conflit ethnique au génocide
En 1963, une attaque des tutsis et des exilés tutsis échoua et entraîna en guise de représailles une nouvelle série de massacres perpétrés contre les Tutsis. La violence reprit. Après la prise du pouvoir en juillet 1973 par le général Juvénal Habyarimana, un Hutu du Nord, des dissensions apparurent également entre les Hutus du Nord et les Hutus du Sud jugés plus modérés. Le nouveau régime institua un système de quotas dans les écoles et l'administration. Le système des quotas ethniques scolaires et professionnels ne sera formellement aboli qu’en novembre 1990, tout comme la mention de l’ethnie sur les cartes d’identité. Le général-président Habyarimana fonda son propre parti le MRND, et créé une nouvelle Constitution qui entérina le régime de parti unique. Sur le plan extérieur, le Rwanda signa un accord de coopération militaire avec la France.
En octobre 1990, les Tutsis réfugiés en Ouganda commencèrent la reconquête du Rwanda et déclenchèrent une guerre fratricide. Les hutus sont soutenus par la Belgique et la France et les exilés tutsis et les Hutus modérés défendus par les U.S.A. Et le R-U. L’extrémisme hutu se radicalisa et les violences se multiplièrent à l’encontre des Tutsis.
Le 6 avril 1994, l'avion français transportant les deux présidents hutus du Rwanda et du Burundi fut abattu. La mort du président Habyarimana fut immédiatement (quinze minutes plus tard) suivie du massacre systématique des Tutsis et de l'assassinat des Hutus modérés par des milices extrémistes hutues munies d'armes à feu.
La radio appela chaque Hutu à tuer tous les Tutsis. L'Église catholique et les Nations unies sont dépassées par les événements. La France, elle, s'est rangée du côté du gouvernement hutu génocidaire. Au moins 600 000 et un million de personnes sont mortes à cette période. Près de deux millions d’Hutus se réfugièrent dans les pays limitrophes et dans une zone de sécurité provisoire mise en place par l’ONU. Le conflit s’acheva par la victoire du FPR, appuyé par les milices tutsies; le FPR forma un gouvernement d’«union nationale», sans l’ancien parti unique du MRND considéré comme trop impliqué dans le génocide. Après le conflit, plus de 200 000 Hutus seraient morts.
Les événements de 1994 semblent peu compréhensibles si l'on s'en tient à la haine ethnique entre Hutus et Tutsis. En effet, non seulement des Hutus ont assassiné des Tutsis, mais ils ont également pratiqué des assassinats massifs contre d'autres Hutus.

IV- Conclusion du génocide
Le Rwanda a une petite surface pour une grande population, pour justifier leurs actes ils ont utilisé leurs poids démographique comme excuse, il fallait tuer pour avoir plus de place.
La domination historique des Tutsis sur les Hutus, les assassinats à grande échelle de Hutus par les Tutsis au Burundi, la crise économique du Rwanda, les mesures d'austérité imposées par la Banque mondiale, le désespoir de milliers de jeunes Rwandais parqués dans des camps de réfugiés, les conflits internes entre factions politiques, etc. ont aussi joué un rôle. Autrement dit, tout allait mal.

V-Conséquences

Aujourd'hui, les campagnes sont désertées, la capitale, Kigali, est passée de 250 000 à 500 000 habitants (1999). Entre 1993 et 1994, la guerre civile a fait environ 800 000 morts et jeté hors des frontières deux millions de réfugiés. On décompte également trois millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays. 75 % des Twas auraient été tués lors du génocide de 1994.
Aujourd’hui, le Rwanda se retrouve en présence de Tutsis et d’Hutus. Au point de vue économique, le Rwanda serait devenu le pays le plus pauvre du monde.


Bibliographie
http://www5.ac-lille.fr/~heg/IMG/gif/rwanda.gif
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/rwanda.htm
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=6375
http://www.dailymotion.com/video/xz1dv_shooting-dogs_news
http://www.dailymotion.com/video/x4goqu_les-oublies_politics
http://www.dailymotion.com/video/x3uhfu_shooting-dogs-trailer_shortfilms
http://www.dailymotion.com/video/x4gd7n_temoignage-dun-rescape-12_politics
http://www.dailymotion.com/video/x4gdif_temoignage-dun-rescape-22_politics


Chloé
Amanda

dimanche 15 novembre 2009

la situation en Palestine


I – La situation actuelle.

Le processus de paix israélo-palestinien est dans l’impasse, il y a une lutte constante entre le Fatah et le Hamas. En 2003, l'élection du Likoud en Israël et celle du Hamas en Palestine, qui sont des partis diamétralement opposés rend toute discussion entre représentants d’Israël et de Palestine très difficile voire impossible. Israël ne discute pas avec le Hamas (qui contrôle Gaza) puisqu’il ne reconnaît pas l’Etat d’Israël et agit de façon terroriste. En février 2007, un Accord sur un gouvernement d'union nationale palestinien est signé, des manifestations de joie ont félicité cet accord. Malheureusement, une fois de plus ces avancées n’auront pas tenues longtemps. En effet, les accusations mutuelles de tentatives de coup d'État échangées par les islamistes du Hamas et les nationalistes du Fatah ont précipité la bande de Gaza dans une nouvelle période de violences. Les forces d'occupation israéliennes attaquent la population et ses propriétés dans les territoires occupés.
Les tensions sont très vives, le Hamas continuant à encourager les attentats suicides en Israël. De même, Israël lança une offensive sur la bande de Gaza en décembre 2008 ayant pour but de détruire le Hamas, et pour conséquence plus de 1000 morts civils. Le problème de l'eau et du pétrole occupe également une place importante dans ce conflit, les tensions sont nombreuses et grandissantes entre les pays riches en ressources comme la Cisjordanie ou Gaza et leurs voisins en situation de « stress hydrique » pour l'eau ou d'appréhension envers le manque futur de pétrole. De plus, l'opinion publique occidentale considère ce conflit comme “une lutte anticolonialiste contre l’occupation et l’oppression”. Le processus de paix pourrait être encouragé et accéléré si ces derniers prenaient conscience des véritables raisons de ce conflit. La situation économique est désastreuse, une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté. Faute d'argent et de gouvernement stable, la Palestine est ingouvernable. Il n’est cependant pas démuni de toute ouverture d’espoir, les accords de paix avec la Jordanie et l’Egypte en sont la preuve.
II – Le rôle des USA.
La raison en est simple: le conflit du Moyen Orient représente au total 1/3 des ventes d'armes mondiales. Qui serait prêt à renoncer à cette mine d'or pour des raisons humanitaires ?
http://www.levolontaire.fr/comprendre-le-conflit-israelo-palestinien/
http://www.harissa.com/D_Communautes/Israel/leconflit.htm
http://www.curiosphere.tv/israel_palestine/
http://pluriel.free.fr/po1.html
http://lewebpedagogique.com/reussirenhg/2009/02/10/comprendre-le-conflit-israelo-palestinien-et-les-elections-israeliennes/

Marie L et Florent

Chypre : vers la Réunification ?

Une position géographique privilégiée : située dans la Méditerranée orientale au point de rencontre de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, l'île de Chypre (9 251 km2) occupe une position stratégique à 60 km des côtes turques et 200 km des rivages syriens et libanais.
La population: environ 850 000 habitants, dont 650 000 dans la zone chypriote grecque au sud selon un recensement de 2001. La zone chypriote turque au nord (sur 38 % du territoire) compte pour sa part environ 200 000 habitants dont près de la moitié sont des colons turcs venus d'Anatolie après 1974.

Capitale: Nicosie, 250 000 habitants, coupée en deux par la ligne de démarcation.
Langues officielles: grec et turc. L'anglais est couramment parlé.
Religions: principalement chrétienne orthodoxe (80 %) et musulmane (18 %).
Institutions politiques: la Constitution de 1960 n'est plus appliquée depuis les troubles inter-communautaires de fin 1963:- Au sud, le Président de la République de Chypre est actuellement Tassos Papadopoulos. Il a succédé à Glafcos Cléridès le 16 février 2003. - Au nord, la République turque de Chypre-Nord (RTCN) autoproclamée en 1983 est présidée depuis cette date par le chef de la communauté Rauf Denktash. Il faut noter que cette République n'est reconnue que par la Turquie.

Économie: en République de Chypre, le PNB est de 9,4 milliards de dollars (données 2001). Le tourisme est la première source de revenus. En RTCN, le PNB est de 787 millions de dollars (données 2002).

Effectifs militaires:
-en République de Chypre, l'armée compte 12 000 soldats chypriotes grecs; plusieurs milliers de soldats grecs sont présents, notamment dans l'encadrement;
-en RTCN, l'armée compte 4 500 soldats chypriotes turcs auxquels s'ajoutent plus de 35 000 hommes stationnés par la Turquie;
-une force de paix des Nations unies (FNUCHYP/UNFICYP en anglais) créée en 1964, réduite à 1 200 hommes depuis 1995, contrôle une zone tampon (dite buffer zone - BZ) qui représente près de 3 % du territoire répartis des deux côtés de la ligne de démarcation (180 km de long);
-il convient enfin de noter que la Grande-Bretagne a conservé deux bases militaires avec souveraineté territoriale dans le sud de l'île (Akrotiri et Dhekelia) où sont stationnés près de 3 900 hommes.

I- Histoire et origines des conflits
La population de l'île de Chypre fut établie par diverses colonies ( Mycéniennes, Phéniciennes), datant de l'Antiquité. Elle fit par ailleurs partie de l'Empire romain et Byzantin.
Richard Cœur de Lion conquit l'île en 1191 et en fit don à Guy de Lusignan, qui y fonda le royaume latin de Chypre (1192-1489). Elle passa ensuite sous le contrôle de Venise (1489-1571), avant d’être conquise par les Turcs. Enfin, en 1878, le sultan cède au Royaume-Uni l'administration de Chypre. À l’issue de la Première Guerre mondiale, le Royaume-Uni annexe intégralement Chypre et la transforme en une colonie de la Couronne. En 1931 a lieu un premier soulèvement populaire des Chypriotes grecs pour réclamer l’union avec la Grèce.
En 1955, les Chypriotes grecs reprennent les armes contre le pouvoir britannique et mènent une lutte pour l'indépendance de l'île. Les Britanniques, afin de préserver leur position et de réprimer le mouvement anticolonialiste, ( mené majoritairement par les Chypriote grecs ), recrutent des milices chypriotes turques en renfort des troupes coloniales. Les accords de Zurich et de Londres de 1959 mettent fin à la lutte anticolonialiste. Chypre devient une république indépendante en 1960, ainsi que membre de l’ONU et du Commonwealth.
En 1961, Chypre devient membre du Conseil de l'Europe. En 1963, le président Makarios propose des amendements à la Constitution de 1960. Cette proposition, connue sous le nom des «treize amendements de Makarios», visait à répondre à la situation de blocage institutionnel persistant depuis plusieurs mois.
Les questions fiscales et de partage de l'administration des villes furent, en 1963, à l'origine de la paralysie complète des institutions sur ces sujets. Aussi, les propositions de Makarios avaient-elles pour but de dénoncer le droit de veto chypriote turc. Ce coup de force du président chypriote contribua à intensifier les tensions entre les deux communautés, conduisant à de violents affrontements en décembre 1963. Cet épisode sanglant très controversé, marque certainement la fin des espoirs de cohabitation pacifique entre les deux communautés, qui n'auront de cesse de se séparer et de s‘affronter.
Profitant de cette situation de tension, la Turquie reprend et actualise une ancienne revendication: la partition de l’île, et la communauté turque, historiquement très liée à Ankara, met en œuvre, partout où elle le peut dans l'île, ce programme de séparation. Début 1964, la paix est au bord de la guerre civile. Parallèlement, des milices extrémistes, avivent les tensions, en commettant des exactions violentes. Ces incidents sanglants seront l'occasion pour les Chypriotes turcs de mettre en œuvre leur plan de partition et de se retirer unilatéralement de toutes les instances gouvernementales de l'île pour affaiblir le gouvernement et ainsi paralyser l'État chypriote. Les Chypriotes turcs, persistent dans la logique de la séparation, provoquant de ce fait les conditions de leur mise à l'écart. Le TMT, milice chypriote turque, provoque de manière concertée des incidents, auxquels les Chypriotes grecs répondent de manière toujours plus disproportionnée. Les dirigeants chypriotes turcs poursuivent, durant tout l'hiver 1964, cette politique du « pire». Cette politique se concrétisera, dans les premiers jours de juin, par l'appel de la communauté chypriote turque à la Turquie, pour qu'elle intervienne militairement afin d'assurer sa protection : les troupes turques sont stationnées à Iskenderun et prêtes à intervenir.
Cette invasion militaire sera empêchée in extremis par le président américain Johnson qui intervient personnellement les 5 et 6 juin 1964, afin de calmer les velléités turques, et l'opération projetée par Ankara se soldera par une campagne de bombardement des villages chypriotes grecs, mais sans intervention terrestre. Les États-Unis tenteront une médiation secrète entre la Grèce et la Turquie sur la question chypriote afin d'éviter une guerre entre ces deux pays. Ces tentatives se soldent par un échec faisant de Chypre le terrain d'affrontements incessants entre les milices chypriotes grecque et turque, ce qui conduira l'ONU à envoyer un important contingent de casques bleus sur l’île en mars 1964.
Le 15 juillet 1974 la garde nationale dirigée par des officiers grecs lance une tentative de coup d’État contre le président Makarios. Le 20 juillet, la Turquie intervient militairement prétextant la protection des intérêts de la communauté turque en lançant l'opération Attila, et occupe le Nord de l’île en deux jours. En Grèce, le refus de l’armée de s’impliquer plus avant dans ce conflit marque la fin de la dictature des colonels mise en place à l’époque. Une fois la république chypriote restaurée, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d’autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs). 200 000 Chypriotes sont contraints à l’exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie.
L’île est donc divisée depuis 1974 entre la République de Chypre au Sud et la partie Nord occupée par la Turquie. En 1975, se met un place un État : « la République des turquisants » de Chypre du Nord, qui n’est reconnu que par la Turquie.
II- Vers une solution européenne ?
Tout d'abord, c'est le premier mai 2004 que Chypre rejoint l'Union, Dans les années 1990, la partition de l'île est redevenue un sujet sensible lorsque la République de Chypre a sollicité son intégration dans l'Europe communautaire. De plus, la président Américain Georges Bush veut résoudre la question chypriote, et en 1992, les négociations reprennent sous l'égide de l'ONU, qui propose que l'île devienne un État bizonal et bicommunautaire. Mais ces tentatives se heurtent aux différents concernant la répartition des pouvoir et du territoire, les négociations stagnent donc. Il est à noter que la France a elle aussi eu un rôle dans ces négociation mais en vain.
En tout cas, c'est un sujet en suspend, l'adhésion à l'Europe permettra sûrement de surmonter la crise ouverte en 1974, lors de l'invasion turque du Nord de l'île, mais la réaction de la majorité grecque au référendum organisé à propos de la réunification et les réticences manifestées en Europe face au processus d'adhésion turque à l'Union Européenne laisse planer encore de lourdes incertitudes.
En conclusion, nous pouvons dire que malgré toutes les tentatives pour trouver un compromis concernant la réunification de l'île de Chypre, la Grèce ainsi que la Turquie ne parviennent pas à s'entendre, et restent fermées aux négociations. Les deux communautés chypriotes restent donc divisées, et les tensions au sein de la population ne sont toujours pas calmées. Il appartient donc à l'Union Européenne d'avancer d'autres propositions pour améliorer le contact entre ces deux pays.
Par ailleurs, ces enjeux chypriotes restent incontestablement liés à la question de l'adhésion de la Turquie au sein de l'UE.
Bibliographie :
www.ladocumentationfrancaise.fr:
www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/chypre/introduction.shtml
www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/chypre/chypre.shtml
www.universalis-edu.com:
www.universalis-edu.com/article2.php?napp=3576&nref=PS97040
www.universalis-edu.com/article2.php=&nref=D942671
Wikipedia.org:
wikipedia.org/wiki/Chypre#Histoire :
Kassianides Yoann, La politique étrangère américaine à Chypre (1960-1967).
Copeaux Etienne, Mauss-Copeaux Claire, Taksim! Chypre divisée.
Le Monde.fr
Info-greece.com
Harold et Floriane

samedi 14 novembre 2009

Corée du Nord, Corée du Sud, un rapprochement est-il possible?




La Corée est séparée depuis 1948. Cette presqu'île asiatique se trouve dans l'océan pacifique. Dirigé par Kim Jong-il, la Corée du Nord est une dictature communiste contrairement à la Corée du Sud qui a un gouvernement démocratique mené par Lee Myung-Bak. Cette zone démilitarisée détient pourtant l'une des frontières les plus imperméables. On peut alors se demander si une réunification de la Corée est envisageable? Tout d'abord nous ferons un rappel historique puis nous verrons l'évolution du conflit enfin, la situation actuelle.



I- Comment a commencé le conflit?
Depuis 1948 la Corée est séparée en deux parties: au Nord l'occupation soviétique et au Sud l'occupation américaine. Parallèlement arrive Mao Tsé Tong au pouvoir en Chine. Ainsi l'arrivée de ce dictateur communiste en Chine et la détermination de Staline pousse la Corée du Nord à attaquer le Sud le 25 juin 1950 dans le but de la rendre communiste. Au bout de trois ans de conflit et 1 400 000 morts, le front se stabilise et l'armistice est signée en juillet 1953 cependant, les États-Unis menacent l'URSS de « représailles massives » en cas d'attaque communiste.
II- Une évolution négative du conflit jusqu'aux années 1990 .I
Malgré l'armistice signé, aucuns traités de paix n'a été mis en place. Ainsi auront lieu beaucoup d'attentats contre le sud jusqu'en 1980 dont deux contre le président comme le 21 janvier 1968 où il y a eu soixante-huit tués au Sud et soixante-six blessés contre vingt-huit tués au Nord. Cependant en 1985 ont lieu les jeux olympiques de Séoul, on croit alors à un rapprochement car la Corée du Nord demande un rassemblement des territoires des deux Corées or contre toute attente, la Corée du Sud et la commission des sports refusent invoquant un manque d'infrastructures au Nord, le conflit s'enlise et les jeux olympiques sont boycotter par plusieurs pays communistes dont l'Albanie et Cuba. Donc aucune amélioration ne semble possible sauf en 1991 où les deux États sont ensembles à l'ONU.
III- les années 2000 sont des années de vacillement entre paix et guerre.
La Corée du Sud est devenu le deuxième partenaire économique de la Corée du Nord, il transite en effet un milliard de dollars par an. Le président sud-coréen semble volontaire pour une tentative de rapprochement comme le montre sa visite au Nord le 15 juin 2000. De plus depuis 2003, des entreprises du Sud se sont implantées au Nord en employant des habitants du Nord. En réponse, des centaines de coréens sont autorisés à communiquer via des liaisons vidéos interdites auparavant et les deux présidents se sont engagés en 2007 à promouvoir la paix et la prospérité économique entre les deux territoires. De plus, en 2009 à la mort de l'ancien président sud-coréen, le nord lui a rendu un hommage sans précédent.
Cependant la situation reste tendue et en 2007, 480 sud-coréens sont enlevés et retenus au Nord, ainsi il y a environ 150 000 détenus en Corée du Nord. Comme une provocation, la Corée du Nord a fait des essais atomiques cachés en novembre 2008 entraînant la fermeture des sites industriels, touristiques et les liaisons ferroviaires avec le Sud. De nos jours, les relations ne s'arrangent pas car la Corée du Nord s'entête dans des affrontements indirects notamment en septembre 2009 où quarante millions de tonnes d'eau ont été déversé dans la rivière Lmijin causant des inondations au Sud et des victimes.
Malgré plusieurs tentatives de réunification, les Corées semblent trop différentes pour être rassemblées. Une puissante dictature aux frontières fermées face à un pays libéral, un pays pauvre et sans confort face à un pays en plein développement. En dépit des efforts du Sud, le Nord refuse toute unification et répond par des provocations? De plus, le conflit est ancré dans l'esprit des coréens et il faudrait beaucoup de changement pour imaginer un rapprochement.
Corée du Nord et Corée du Sud; un rapprochement est-il possible ?

COREE DU NORD COREE DU SUD

PRESIDENT Kim Jong-il Lee Myung-Bak
SYSTEME POLITIQUE République populaire démocratique République
LANGUE coréen coréen
CAPITALE Pyongyang Séoul
MONNAIE won won

Sources
Les sites internet
-wikipedia
-universalis
-dracusss.over-blog.com
-diplomatie.gouv
-you tube pour la vidéo
Manuels scolaires
-terminales L, ES, collection Hatier 2008
-Géographie terminale L , ES , S , collection Nathan 2008
Magazines
-Afrique Asie, hors série Corée 2007
-Courrier international mai 2009


Aurélien et Océane

jeudi 12 novembre 2009

Comment les questions environnementales sont-elles devenus un enjeu global ?

A l’heure de la mondialisation une menace pèse sur l’humanité entière, la nature ou l’environnement dit-on mais le vraie menace c’est bien nous. C’est pourquoi les questions environnementales sont plus de l’ordre philosophiques que matérielles. Malheureusement les conséquences de se dérèglement dans l’esprit sont très concrètes, des milliers de morts, des millions de réfugiés,des famines et des guerres.
C’est pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale s’est développé dans les pays industriels la notion de développement durable. Et non pas d’écologie, car ce terme existe en effet depuis la moitié du XIXème siècle, c’est son sens qui a changé si au début il ne s’agissait que d’un sens biologique, il a petit à petit muté vers un sens politique qui prend en compte aussi bien les facteurs naturels, que les facteurs sociaux et les facteurs économiques.


I Une prise de conscience mondiale
Après le traumatisme de 39-45 l’heure n’est pas à l’environnement, c’est en 1968 que l’environnement rentre dans les débats avec la création du club de Rome qui réunit quelques personnalités occupant des postes relativement importants dans leurs pays respectifs ayant pour but de cerner les limites de la croissance économique, la question de la nature est encore loin. En 1972 l’ONU rentre dans le débat en organisant la Conférence des Nations Unis sur l’environnement humain à Stockholm, si se somment n’apportera que très peu de réponses concrètes il aura néanmoins fait rentrer l’environnement comme un patrimoine mondiale à préserver. La notion de développement durable va s’imposer en 1992 lors de la conférence de Rio, désormais cette notion, largement médiatisée, s’articulera autour de trois piliers fondateurs. Après le succès de la conférence de Rio d’autres somment seront organisés : Kyoto (1997) sur l’effet de serre ou Johannesburg sur la biodiversité (2002).


II Des risques multiples aux conséquences locales et mondiales
Les risques environnementaux sont multiples et peuvent toucher une ville ou un quartier aussi bien qu’un continent ou un pays.
Au niveau local
Au niveau mondial
Accidents industriels, AZF en 2001
Pollution de l’eau en Bretagne
Catastrophe nucléaire, Tchernobyl en 1986
Changement climatique, montée des eaux qui entraînera des migrations de réfugiés
De plus parfois un état pollue localement mais les répercussions sont mondiales, USA, Brésil qui brûle l’Amazonie (le poumon vert de la planète) sans compter.
III Sources
http://www.verdura.fr/
Portail du développement durable
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Sites du gouvernement, utiles pour les statistiques et les actions au niveau local et nationales
http://www.ecologie.gouv.fr/
http://www.wikipedia.fr/
http://www.alternatives.ca/
Un site qui exposait bien les problème que pose écologie et croissance
http://www.eea.europa.eu/
Le site de l’agence européenne pour l’environnement, intéressant pour les actions au niveau internationales et la coopération entre états


Manon et Eliot

mercredi 11 novembre 2009

légende croquis 2


croquis 2



















légende croquis 1
























correction croquis 1


L'exemple du Venezuela : Chavez démocrate ou dictateur?

Hugo Chavez est le président du Venezuela, pays d'Amérique du Sud situé entre la Colombie, le Brésil et la Guyane, depuis le 2 février 1999. Si son élection, puis sa politique ont des apparences démocratiques, certains pensent qu'il tente de mettre en place une dictature dans son pays. Nous pouvons donc nous demander quels sont les arguments de chacun de ces deux avis pour tenter de comprendre ses véritables intentions.

Politique du Venezuela:

Le Venezuela est une république fédérale multipartiste. Le chef d'Etat y est également chef du gouvernement. Le pouvoir législatif est, lui, détenu par un Parlement. Auparavant (car la Constitution a, depuis, été modifiée), le président était élu pour cinq ans, et pour un seul mandat.

L'arrivée de Chavez au pouvoir:

Chavez appartient à un parti qu'il a créé, le MVR (Mouvement de la cinquième République). Soutenu par ce parti et une grande part de la population, car l'ancien gouvernement était corrompu, Chavez fait un coup d'Etat le 4 février 1992, mais échoue et se retrouve emprisonné pour deux ans. La deuxième tentative de son parti, le 27 novembre 1992, quant à elle, réussit, puisque Perez, le président, est destitué en mai de l'année suivante, et jugé pour détournement de fonds publics.
Le 2 février 1999, Chavez est élu au suffrage universel à plus de 55% des voix, c'est-à-dire de manière parfaitement démocratique. Pourtant, l'une de ses premières décisions fut de changer la Constitution sur deux points en particulier : à présent, le mandat du président est d'une durée de six ans. Par ailleurs, une même personne peut présenter jusque deux mandats. Il instaure également un "référendum révocatoire"; le peuple peut ainsi destituer n'importe quel gouvernant à partir de la moitié de son mandat.
Un coup d'Etat de l'opposition, le 11 avril 2002 emprisonne à nouveau Chavez. Il reprend le pouvoir aux élections suivantes, où il se fait à nouveau élire à plus de la majorité dès le premier tour, et modifie à nouveau la Constitution, afin que le Président puisse effectuer un troisième mandat.

Confrontation d'arguments permettant de dire que Chavez est bien démocrate, comme peuvent le laisser entendre les apparences et d'arguments le présentant comme un dictateur:

Tout d'abord, ce référendum révocatoire pourrait nous faire penser que cette constitution vénézuélienne est particulièrement démocratique puisqu'à tout moment, sur simple référendum, le peuple peut choisir de destituer un membre du gouvernement.
Cependant, si Chavez accepte le renvoi d'un quelconque membre de son gouvernement, lorsque, en 2002, il reçut 800 000 signatures réclamant son départ, il les déclara nulles, permettant une opération de "réparation", c'est-à-dire une "seconde chance"aux personnes ayant déposées leur signature. Ce fut cette déclaration qui entraîna le coup d'Etat de 2002.
De plus, si on prend la Constitution comme argument, il faut noter les changements successifs du nombre de mandat et de leur durée depuis son élection, il y a 10 ans. D'ailleurs, il a, en décembre 2007, proposé un référendum qui lui aurait permis de mettre fin à la limitation du nombre de mandat. Il a également assuré qu'il était près à "rester avec [son] peuple jusqu'en 2019." Il a perdu à 49% des voix, mais projette de réorganiser des votes l'année prochaine. Pourtant, l'opposition au Venezuela met en garde contre une "dérive présidentielle". Chavez se justifie en expliquant qu'il veut créer un Etat socialiste, qui passe par des réformes sociales visant à donner plus de pouvoir aux citoyens.

Par ailleurs, il est vrai que les progrès de développement du Venezuela depuis son accession au pouvoir sont notables ; le taux de croissance du PIB entre 2005 et 2007 était de 8 à 10%. De plus, afin d’aider les jeunes défavorisés des Barrios, des plans d’alphabétisation sont mis en place.
Sur un autre plan, on reproche souvent au Venezuela son manque de liberté d’expression , mais de grandes chaînes de radio privées se positionnent clairement contre le gouvernement de Chavez, et ce, parfois, de manière violente, injuriant, par exemple, leur président.
Pourtant, cela n’explique pas de manière suffisante la suppression de 34 stations de radio l’été dernier, fin juillet, toutes défendant l’opposition. Visiblement, si les stations les plus populaires sont plus ou moins épargnées, les chaînes moins importantes subissent la censure. Officiellement ces fermetures sont pour des raisons administratives, puisque les stations concernées n’auraient pas effectuées les démarches nécessaires pour le renouvellement de leur droit à émettre. Cependant, pour certaines, il est prouvé que leur concession allait jusqu’en 2013. On remarque également que, petit à petit, de plus en plus de radios passent sous la tutelle de l’Etat. Chavez a par ailleurs annoncé un projet de loi destiné à « réguler la liberté d’expression », selon ses propres termes. En effet, selon lui, les médias dont les informations ne sont pas vérifiées par le gouvernement courent le risque de provoquer « angoisse, inquiétude et panique » chez les Vénézueliens. Le gouvernement compte par conséquent organiser la fermeture des médias diffusant une information jugée « fausse », « manipulée », « détournée », ou « portant un préjudice aux intérêts de l’Etat ». Tout dissident s’expose par ailleurs à une peine de 4 ans de prison., pouvant se combiner avec 6 mois à 4 ans de prison si le média en question a refusé de « révéler un information » dictée par le gouvernement. Environ 200 médias seraient concernés.
Selon Carlos Correa, directeur de l’ONG « espacio publico », défendant la liberté d’opinion, ce projet s’agit « du plus important dispositif de restriction à la liberté d’expression jamais mis en place au Venezuela, sans précédent en période démocratique ». Il invite les citoyens à prendre conscience de la tournure que prennent les événements, comparant cette loi aux problèmes de censure de 2007, où la chaîne la plus populaire du Venezuela, accessoirement chaîne d’opposition avait dû fermer.
Les étudiants avaient manifestés à Caracas, la capitale, mais avaient subi une violente répression de l’armée. Fin juillet 2009, après la fermeture des stations de radio dont nous parlions précédemment, les jeunes se sont à nouveau réunis, portant des pancartes telles que « non à la censure » ou encore « peuple, ouvre les yeux, c’est une dictature »

Mais tout le peuple « n’ouvrira pas les yeux ». En effet, pour beaucoup, Chavez incarne le président dynamique et aimant son peuple. Par ailleurs, son charisme lui permet l’entière adhésion des Vénézueliens à ses discours. Pendant longtemps, l’Amérique du Sud a été méprisée par les Etats-Unis en raison de son faible poids économique. Afin de remédier à cela, Chavez encourage l’existence réseaux économiques comme l’Unasur. Par ailleurs, il se place en ennemi des USA, critiquant régulièrement Bush, qu’il jugeait être un « fils à papa bon à interner à l’asile », ou encore un alcoolique. Attendant une meilleure considération d’Obama, il se déclare déçu par des espoirs sans fondements, même s’il tente d’établir des relations diplomatiques avec le président de la grande puissance américaine. Cette opposition de « bête noire des Etats-Unis » renforce sa popularité parmi la population la plus défavorisée, ce qui le place, d’ailleurs, favori aux prochaines élections de 2012.
Pour continuer sur le plan des relations internationales, nous pouvons mentionner, qu’il est allié de Cuba, et donc ami de Fidel Castro,admirant le régime qu’il a mis en place dans son pays.

Deux derniers arguments peuvent enfin nous permettre d’associer ce régime à une dictature.
Tout d'abord, il a fait récemment polémique en chassant le président de l'ONG « Human Rights Watch », un américain, prétextant que ce geste était en réalité un soutient au gouvernement Bolivien, ayant eu des problèmes avec leur ambassadeur des Etats-Unis.
Par ailleurs, le 8 Juin 2008, il a mis au point la « Loi Gestapo », désignant toute personne comme un délateur potentiel. Ainsi, chaque citoyen est surveillé, contrôlé; il est donc obligé d'adhérer à la politique en place.
Enfin, certains aspects peuvent nous faire penser à un culte de la personnalité naissant: chaque semaine, Chavez est présent dans une émission télévisée « Alo presidente », dans lequel célébrités et gens du peuple affichent leur soutient à leur président et l'adulent. Nous pouvons citer l'exemple de « la niña robot », une petite fille de 8 ans récitant par coeur à Chavez un discours de plusieurs minutes, peu vraisemblablement de son propre chef, vantant tous les mérites de son gouvernement. (la vidéo est disponible sur le site desourcesure. com)

Conclusion:

Pour conclure, nous pouvons donc remarquer que si ce régime, par plusieurs aspects, peut sembler parfaitement démocratique, Chavez viole néanmoins plusieurs libertés individuelles et essentielles qui rapprochent son gouvernement d'une dictature. Pourtant, son peuple semble pour le moment ne pas voir leurs libertés perdues. D'ailleurs, officiellement, il n'y a aucun prisonnier politique, et les actions de Chavez, aussi polémiques soient-elles, restent à la limite du légal.

Sources : Sur internet :

- Le monde
- Le figaro
- Le nouvel Observateur
- Wikipédia
- Desourcesure.com
- Europarl.europa.euFrance3.fr

Marie M et Laura

La Chine entre développement et exploitation des hommes

L’apparition de la Chine comme puissance économique soulève de nombreuses questions. En effet, on a tendance à considérer ce développement comme incohérent car la Chine est encore un pays en développement à bien des égards… mais développé à d’autres. On peut aussi s’interroger sur ce « développement » de la Chine, celui-ci étant le fruit de l’exploitation de sa population. Dans cette mesure peut on considérer l’avènement économique de la Chine comme un vrai développement ou n’est il qu’une croissance économique résultant de l’alliance réussi du capitalisme à un régime plutôt autoritaire ?

Les inégalités et la non-reconnaissance des libertés fondamentales laissent dubitatifs les européens ou américains quand au qualificatif de pays « développé » en ce qui concerne la Chine. En effet il y a une différence de développement énorme entre la côte chinoise & l’intérieur des terres. La campagne chinoise reste peu développée, et, entre pauvreté et misère, les conditions de vie restent difficiles. Le gouvernement a concentré ses efforts sur la côte Ouest qui est devenue une zone très attractive & dynamique, ouverte à la mondialisation. Toutefois le gouvernement a pris conscience des ces inégalités et met en place des mesures qui permettent de meilleurs conditions de vie à la population rurale, comme la construction d’infrastructure, des aides financières, le plan de couverture médicale, développement de la mécanisation… faire disparaître la pauvreté est un des objectif du gouvernement chinois.

En ce qui concerne les liberté fondamentales en Chine… le fait que de nombreux pays, avant leur plein accomplissement économique soient passé par un non respect de lois de travail ou l’exploitation de leur population, comme la France ou le Royaume-Uni avec les mines de charbons, est indéniable mais est-ce envisageable à notre ère ? Ainsi la Chine apparaît au regard européen comme un paradoxe, un état souhaitant obtenir un niveau de vie semblable au notre tout en opprimant sa population, en ne reconnaissant pas les libertés fondamentales. Mais dans ce domaine également, le gouvernement tends à faire des progrès. Ainsi naît une expression publique et une liberté des mœurs dans la Chine d’aujourd’hui. Toutefois, entre l’Etat et la population chinois, un pacte tacite semble avoir été signé : une démocratisation retardée en échange d’une amélioration des conditions de vie. Petit à petit, le gouvernement travaille à cette amélioration, mais le développement économique reste encore essentiel aux yeux du gouvernement, tel une garantie d’un état prospère et puissant, ce qui importe davantage à l’état que l’établissement de libertés.

La Chine intrigue & inquiète, elle soulève de vives critiques, pas un jour sans que les journaux en parlent. Cette mentalité si différente qui nous laisse parfois, nous le ‘Vieux Continent’ un peu démuni se reflète bien dans ce propos de Mao : « Lorsque l’ennemi approuve, nous désapprouvons. Lorsque l’ennemi désapprouve, nous approuvons. » La Chine nous reste un peu insaisissable car elle représente un dehors d’un point de vue historique jusqu’à une période relativement récente. Dans cette perspective il semble parfois difficile de la juger, de notre point de vue européen. Avec l’évènement de Tian’ amen en 89 toutes les réformes envisagées ont été bloquées, tandis que la libéralisation économique s’est poursuivie. Ainsi, sur un plan économique, la Chine est passée d’un système étatique planifié (type socialiste) à un capitalisme débridé & une boulimie d’enrichissement. Ce qui la rend difficile à appréhender… comment un gouvernement mené par un régime communiste (c'est-à-dire, selon la définition, dont la volonté est de supprimer les classes sociales) peut il aller de pair avec une économie capitaliste? Cela s’appelle l’économie socialiste de marché, une formule ayant pris son essor sous Deng Xiaoping et ayant permis à la Chine d’ouvrir progressivement son économie tout en conservant son régime politique. Cela a commencé avec l’ouverture de Zones Economiques Spéciales qui a attiré les firmes multinationales puis peu à peu, des réformes ont fait de la Chine une puissance qui compte de plus en plus dans le monde.

Nouvelle puissance économique, technologique, automobile, militaire… la Chine pèse de plus en plus dans l’ordre Mondial et fait d’ores et déjà partie des plus grandes organisations internationales telles que l’OMC ou l’ONU. Elle est bien une des seules puissances s’étant développée de manière pacifique.

Clémence et Camille

Bibliographie
Bibliographie
Time – 28 Septembre 2009-
Philosophie magazine – septembre 2009-
Voyage au pays du coton – Erik Orsenna
Sur internet :
l’encyclopédie Universalis -12 septembre 2004
Le monde diplomatique
Lepetiteconomiste.com
(http://www.revuesocialiste.fr/2009/09/30/%C2%ABla-democratisation-de-la-chine-dependra-de-levolution-de-la-crise-economique%C2%BB/ )
(http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1698 )
((http://french.people.com.cn/Horizon/6657987.html))
(http://www.slideshare.net/profcdj/les-liberts-en-chine-presentation )
(http://www.chine-informations.com/actualite/splendeurs-et-miseres-de-la-croissance-chinoise_2695.html )
http://www.supinfo-projects.com/fr/2006/chine_politique_financiere/3/ http://lewebpedagogique.com/terminaleshg/files/2008/06/croquis-decollage-eco-de-la-chine.JPG

Le conflit du Darfour

Le Darfour («pays des fours» en arabe), est une région située à l'ouest du Soudan en Afrique aussi grande que la France. Sa population est estimée à 6 millions d'habitants avec 4 grandes ethnies : les Fours, les Masalites, les Zaghawas et les arabes. La guerre civile du Darfour est un conflit armé qui touche depuis 2003 la région du Darfour.

I) Les causes du conflit
-La présence d’ethnies différentes, aux répartitions imbriquées.

-Une origine climatique et environnementale.

-Les guerres du Tchad (1960-1990) qui impliquaient les Zaghawas (ethnie étendue du Tchad au Soudan) ont une conséquence directe sur le conflit.
-La découverte de ressources pétrolières qui suscitent les convoitises de grandes puissances, en particulier de la Chine.
- Le Soudan est un pays vaste et mal unifié. Le pouvoir central néglige les peuples de la périphérie qui se révoltent.
-Pendant l'hiver 2002-2003, l’opposition au président soudanais Omar el-Béchir fait entendre sa voix.
=>le conflit du Darfour est un conflit ethnique, politique, racioculturelle, économique. Le pays présente notamment des avantages comme le pétrole ou sa position géographique (mer Rouge).
II) les détails du conflit
a- les forces présentes
-Les Janjawid, des milices désignées comme arabe recrutée parmi les tribus Abbala.
-Les forces de sécurités soudanaises.
-Les forces « rebelles » : Armée de libération du Soudan (SLA) et le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE).
-Les forces d'interposition : environ 7 000 soldats de l'Union africaine (UA) ont été déployés.
b-Evenements importants du conflit
-Le 10 février 2003, attaque de Gulu ville du Nord Darfour, et revendication d’une meilleure répartition des ressources et des richesses. C'est le début de la nouvelle guerre civile avec massacres et destructions de villages.
-Le 30 juillet 2004 le Conseil de sécurité de l'ONU décide un embargo sur le matériel militaire.
-Le 31 janvier 2005, la commission d'enquête internationale sur le Soudan de l'ONU publie un rapport qui conclut que les exactions perpétrées au Darfour constituent bien « des crimes contre l'humanité », mais pas un génocide.
-Mai 2007 :
· La Cour pénale internationale a lancé deux mandats d’arrêts internationaux contre 2 soudanais, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité :
· -Le 5 mars 2009, la Cour pénale internationale lance un mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir.

II) les premières conséquences
-L'ONU estime « que quelque 300 000 personnes sont mortes lors de ces combats ».On compte aussi les morts indirectes dues aux maladies, malnutrition et autres problèmes causés par les déplacements de population.
-Les destructions, les villages rasés, la politique de terre brûlée (attaque et vol du bétail, champs incendiés) forcent les populations à partir.

les sources :
-Urgence Darfour, Morad EL HATTAB
-L'Histoire n°320 mai 2007
-Wikipédia, le conflit du Darfour

par Louise et Damien

Comment les attentats du 11/09 ont-ils déstabilisé la communauté internationale ?


Introduction
Le 11 Septembre 2001 restera à jamais gravé dans les mémoires. Entre l'impact du 1er avion et l'effondrement de la 2ème tour, 102 minutes se sont écoulées. 102 minutes qui ont changé à jamais le monde. Partagés entre la stupéfaction et la terreur, les New-Yorkais ne savent comment réagir. Alors que les transports et lignes téléphoniques s'arrêtent , Manhattan se retrouve coupé du monde. Images choquantes témoignant de l'atrocité des attentats passant en boucle sur toutes les chaînes télé du monde. Comment les attentats du 11/09/2001 ont-ils déstabilisé la communauté internationale ?


I- Les évènements du 11 Septembre 2009
a) Rappel des faits
Quatre attentats-suicide perpétrés le même jour aux USA par des membres du réseau Al-Qaida. Le matin du 11/09, dix-neuf terroristes détournent quatre avions afin de les écraser sur des bâtiments hautement symboliques du nord-est du pays. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du world Trade Center à Manhattan, et le troisième sur le Pentagone. L'effondrement des deux trours provoquent la chute de deux immeubles voisins. Le 4ème avion, volant en direction de la maison Blanche à Washington, s'écrase en rase campagne à Shankville, en Pennsylvanie, grâce aux passagers et aux membres de l'équipage qui ont pu reprendre le contrôle.

b) Un bilan humain et matériel catastrophique
Environ 266 morts dans les quatre avions. 125 morts au Pentagone (alors qu'en temps normal 25000 personnes s'y trouvent).2750 morts au World Trade Center dont 350 pompiers et secouristes.
Au total, vingt-cinq bâtiment ont été endommagés ou totalement détruits pour certains.
On ignore le nombre exact de rescapés. Des témoins ont indiqués qu'on leur avait demandé, par haut-parleur, de ne pas quitter les lieux et de retourner à leur travail, pour des raisons de sécurité. Ceux qui n'ont pas tenu compte de cette consigne criminelle ont accru leurs chances de survies.

c) La portée médiatique de l'évènement
Les attentats ont été vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde, les images de l'avion heurtant la deuxième tour ayant été diffusées en direct, ainsi que l'effondrement des tours du WTC, provoquant un choc psychologique considérable. Notons qu'en plus de fournir des images choc destinées à amplifier grandement l'évènement et participant à sa démesure dramatique, les médias n'ont eu de cesse de passer et repasser des images, des vidéos de rescapés, de l'étendue des dégâts, des tours en feu, immortalisant l'évènement.

II- Une Amérique visiblement intouchable, s'effondre

a) La riposte américaine
En réponse aux attentats du 11/09, Washington se lance dans une « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan puis en Irak. Cette lutte se distingue des habituelles lutte antiterroristes, car elle sous-entend des actions militaires de grande ampleur à l'étranger et ne s'oppose alors pas à un état mais à des groupes qui n'ont pas de rapport a un état.

b) Symbole libertaire, notion de sécurité
Les Twin Towers étaient un symbole de la puissance américaine dans le monde entier au même titre que la Statue de la Liberté ou l'Empire State Building. Symbole de prospérité et de richesse, les attentats sont venus ébranler cette image.

c) L'après 11 septembre 2001
Plusieurs attaques et tentatives d’attaques depuis le 11 septembre 2001 ont été attribuées à Al-Qaida, y compris l’attentat raté à la chaussure piégée par Richard Reid (qui s'est déclaré partisan d’Oussama Ben Laden), l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie. Le réseau a de plus été impliqué dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste du Wall Street Journal Daniel Pearl et a été suspecté de complicité dans l’attentat à la bombe d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie. Le 23 décembre 2001, Richard Reid a essayé de faire exploser le vol 63 d'American Airlines. Il a été maîtrisé et arrêté. En 2002, les membres d'Al-Qaida ont bombardé le Limburg au Yémen. Le 11 mars (Espagne) : Ce sont 191 personnes qui ont péri et 1 500 qui ont été blessées à bord de trains de banlieue de la capitale Madrid, cette attaque constitue le plus important acte terroriste jamais survenu en Europe. Le 7 juillet 2005 à Londres : le bilan est de 56 morts et 700 blessés mais le degré d'implication d'Al-Qaida fait toujours l'objet d'une enquête alors qu'il existe de nombreux éléments de preuve indirects selon un rapport parlementaire britannique du 12 mai 2006.

III- Le danger Islamiste depuis le 11 septembre

a) Islamistes extrémistes : Motivations
Il existe, dans presque tous les pays musulmans, des groupes de fondamentalistes islamiques extrémistes inspirés et activement encouragés par le régime révolutionnaire islamique d'Iran, qui sont prêts à faire une guerre sainte aux régimes arabes pro- occidentaux dans le but de les remplacer par des républiques islamiques. Ces groupes englobent souvent parmi leurs cibles les Occidentaux vivant dans leurs pays et sont tous profondément anti-Américains et hostiles à tous les pays de l'Ouest. Les groupes «indépendants» posent un problème particulièrement difficile aux organismes de renseignements et de police, car ils n'ont aucune identité politique connue, aucune infrastructure organisationnelle et de communications identifiable et aucuns antécédents. Ben Laden condamne l'évolution de la civilisation islamique depuis la disparition du califat (le dernier calife était le sultan ottoman jusqu'en 1924). Cet objectif passe par un renversement des gouvernements arabes « laïcs » et « impies » protégés par les États-Unis. La présence de troupes « infidèles » sur son sol natal est donc un sacrilège pour tout islamiste radical fondamentaliste.

b) Ce que dit la religion, le Coran
«Ceux qui n’ont pas lu le Coran n’ont pas idée de la haine qu’Allah voue aux non musulmans. Allah est obsédé par l’identification des mécréants avec des animaux de différentes espèces comme les chiens, les chameaux, les vaches, les porcs, les singes, les chèvres, etc. L’islam ne considère pas les non musulmans comme des êtres humains. C’est donc inutile de discuter avec l’islam sur les droits de l’homme, l’égalité sous la loi ou de toute déclaration universelle des droits de l’Homme». - Abul Kasem
2 :171 « Ces infidèles font songer à des animaux qui n’entendent que les sons et les cris des appels confus qu’on leur lance, et qui, sourds, muets et aveugles, sont incapables d’en saisir le sens. »
5 :27 « Raconte-leur l’histoire des deux fils d’Adam telle qu’elle s’est déroulée. Chacun des deux frères avait fait une offrande ; mais celle de l’un fut acceptée, alors que celle de l’autre ne le fut point. «Je te tuerai», dit ce dernier à son frère, qui lui répondit : «Que veux-tu, Dieu n’accepte que de ceux qui Le craignent ! »

c) Ben Laden & Al Qaida
* Ben Laden
Robin Cook, membre de l'extrême-gauche travailliste affirma dans le Guardian « Ben Laden fut le produit d'une erreur de calcul monumentale de la part des agences de renseignements occidentales. Il fut armé par la CIA pendant les années 1980 et financé par l'Arabie saoudite pour porter le jihad contre l'occupation russe en Afghanistan. Al-Qaida, qui signifie littéralement la "base de données", était originellement les fichiers informatiques regroupant les milliers de moujahidines recrutés et formés par la CIA pour vaincre les Russes ». Né le 10 mars 1957 à Riyad en Arabie saoudite, originaire du Yémen, fait partie du réseau terroriste al-Qaida dont il est l'une des personnalités les plus connues et est généralement considéré comme le chef. Commanditaire présumé des attentats du 11 septembre 2001 par les États-Unis et le Federal Bureau of Investigation (FBI), qui l'a placé depuis juin 1999 sur sa liste des dix criminels les plus recherchés suite aux attentats des ambassades américaines en Afrique, offre 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant sa capture. « Je vous le dis, Allah sait qu'il ne nous était pas venu à l'esprit de frapper les tours. Mais après qu'il fut devenu insupportable de voir l'oppression et la tyrannie de la coalition américano-israélienne contre notre peuple de Palestine et du Liban, j'ai alors eu cette idée. Les événements qui m'ont affectés de manière directe ont commencé en 1982, lorsque l'Amérique a permis aux Israéliens d'envahir le Liban et que la sixième division aérienne américaine les a aidés. Ce bombardement a commencé et a fait de nombreux morts et blessés, ainsi que des personnes terrorisées et réfugiées. Je ne pourrai pas oublier ces scènes, le sang, les membres déchiquetés, des femmes et des enfants gisant partout. Les maisons détruites ainsi que leurs occupants, des amoncellements de gravats sur leurs corps, des bombes qui pleuvaient sur nos maisons sans pitié. »
* Al Qaida
Le nom de l'organisation vient du qā'idah arabe nom qui signifie la « base », en particulier militaireOsama Ben Laden a expliqué l'origine de ce terme dans une videocassette avec le journaliste Tayseer Alouni, pour Al Jazeera, en octobre 2001 : « Le nom d'al-Qaeda fut établi il y a longtemps et par hasard. Le défunt Abu Ebeida eL-Banashiri avait établi les camps d'entraînement pour nos Moudjahiddines contre le terrorisme de la Russie. Nous avions l'habitude d'appeler le camp d'entraînement "la base", soit "al-Qaeda". ». Le camp d'entrainement en question se trouvait près de Jalalabad.La transmission du message médiatique est une méthode fondamentale pour Oussama ben Laden. Les cassettes enregistrées et diffusées, souvent par la chaîne Al Jazira en exclusivité, poursuivent plusieurs objectifs :
maintenir la psychose du terrorisme dans les démocraties occidentales, parfois en s'immisçant dans le jeu politique comme lors des élections américaines en 2004.
rappeler son existence aux opinions publiques des pays musulmans en abordant des thèmes qui les touchent, pour faciliter le recrutement d'Al-Qaida.
réactualiser les objectifs du djihad d'Al-Qaida.

d) Les Kamikazes
Selon l'Islam, le terroriste kamikaze au moment de sa mort se marie au Paradis avec 72 belles vierges, et ceci n'est qu'une partie de la récompense qu'Allah lui octroie pour son acte. L'Union des Etudiants du Hamascontinue d'encourager les étudiants et les adolescents palestiniens à perpétrer des attentats-suicide. .

Conclusion
En somme, c'est tant l'acte terrosriste en lui-me^me que le caractère médiatique des l'évènement qui ont ébranlées le monde entier. De plus, en s'attaquant au WTC, les islamistes extrémistes ont non seulement détruit un symbole aux USA, mais ont aussi plongé le monde dans la terreur quotidienne. La chute des WTC à également entraîné une chute économique (crise des subprime). Pourquoi un tel décahînement de violence, quel Dieu est assez puissant au assez fou pour pousser les hommes les hommes à de tel actes ? Est-ce vraiment le fruit d'un culte religieux, ou celui d'un fanatique sans foi ni loi ?

BIBLIOGRAPHIE
http://www.pointdebasculecanada.ca/article/501-les-infideles-sont-pires-que-des-animaux-entrevue-avec-lex-musulman-abul-kasem.php
http://www.csis-scrs.gc.ca/pblctns/cmntr/cm53-fra.asp
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ossama_ben_Laden
http://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Quaida
http://www.nuitdorient.com/n1110.htm

http://www.jereagis.com/
http://membres.lycos.fr/wotraceafg/
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/mardi-11-septembre-20018h48_491024.html
http://www.pointdebasculecanada.ca/article/501-les-infideles-sont-pires-que-des-animauxentrevue-avec-lex-musulman-abul-kasem.php
http://www.csis-scrs.gc.ca/pblctns/cmntr/cm53-fra.asp
http://www.nuitdorient.com/n1110.htm

Lila et Adeline

mardi 10 novembre 2009

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mercredi 4 novembre 2009

conseil pour la composition

LA COMPOSITION :

La composition ou dissertation consiste à mettre en œuvre des connaissances précises et maîtrisées combinées avec une réflexion répondant à une problématique.
Le savoir ne suffit pas, il doit être mis au service d'une réponse organisée.

Pour procéder à la lecture du sujet on peut suivre la méthodologie suivante :
-analyser le sujet, c'est-à-dire interpréter le sens de tous les mots,
interpréter le sens des mots de liaison,
prêter attention à l'ordre des mots,
définir les limites du sujet (espace en géographie, espace et temps en histoire).

- cerner la problématique, c'est-à-dire reformuler le sujet sous forme d'une question.

Pour élaborer le plan et répondre à la problématique, il faut :
- faire la liste de ses connaissances se rapportant au sujet (arguments, idées, exemples...) comme elles vous viennent à l'esprit. Éliminez celles qui sont hors-sujet.

- trier les idées, les regrouper pour faire un plan en trois (deux ou quatre) parties. Le plan doit être le plus précis possible. On peut également prévoir les transitions.

- ensuite rédiger entièrement au brouillon votre conclusion puis votre introduction.

Il existe différentes sortes de plans, en géographie le plan classique (appelé aussi analytique) se présente ainsi :
1. description
2. explication
3. limites, problèmes, typologie spatiale (indispensable si carte obligatoire).
En histoire le plan classique suit un découpage chronologique.
On peut suivre également un plan thématique.
Ou un plan dialectique : 1. thèse
2. antithèse
3. synthèse.

Les éléments de la conclusion : - le bilan, c'est-à-dire la réponse à la problématique,
- les perspectives: élargissement du sujet sur une idée nouvelle, sur une problématique voisine...

Les éléments de l'introduction : - définition du sujet
- formulation de la problématique
- annonce du plan.

Le développement : - passer des lignes entre chaque partie
- aller à ligne entre chaque paragraphe - soigner les transitions entre chaque partie.